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Fic & Co.
31 octobre 2009

Chapitre 28 - Théodore Lockhart

 

Gilderoy avait les yeux rivé sur une petite fontaine, il s'agissait de l'ancienne fontaine de Dumbledore, celle qui permettait au vieux sorcier de voir tout ce qu'il désirait. En ce moment même, l'image d'un petit garçon de sept ans était fixée sur l'eau. Gilderoy avait un regard tendre, et souriait niaisement, accoudé au bord du grand récipient.
-Pitié Gilderoy... Tu me dégoûtes...
Gilderoy se retourna violemment et dévisagea l'homme installé dans son fauteuil de directeur.
-Tais-toi Quirinus ! Tu ne peux rien savoir ! Tu n'es pas père toi !!! hurla Gilderoy en s'approchant du sorcier à robe violette.
-Comme si toi tu l'étais ? Tu n'as jamais approcher ton fils ! Il te crois mort ! s'exclama Quirinus en fronçant ses sourcils. Si jamais tu fais rentrer ton fils dans le monde des sorciers, il se fera tuer ! Lui et toi ?!!!
Gilderoy écarquilla ses grands yeux bleus.
-Pourquoi ?!!!
-Parce que ton fils est né d'un métissage entre un sorcier et une Cracmol ! s'énerva Quirinus en se levant du fauteuil. Tu sais très bien que le Maître considère les Cramols comme des Moldus !!!
__
-Maman ?
Madame GoodFire se tourna vers son fils quelques secondes, laissant une casserole de lait sur le feu.
-Oui, Théo ? fit Madame GoodFire avec un large sourire.
Le petit garçon nommé Théodore pointa son index vers ue photographie attachée sur le mur blanc immaculé, tout près de la cheminée. Le grand portrait représentait un bel homme aux cheveux d'or abordant un large sourire aux allures de pub pour "Colgate Maxi Blancheur".
-C'est vrai que papa était magicien ? demanda Théodore en écarquillant ses grands yeux bleus.
Madame GoodFire resta quelques instants sans parler, puis entra dans une colère noire. Elle saisit son fils de sept ans par les épaules et approcha ses yeux de la petite tête blonde.
-Qui t'as dit ça ?! s'énerva la jeune maman. Qui t'as dit cette énorme bêtise ?!!!
Le petit garçon hésita quelques instants à répondre puis poussa un très long soupire.
-Grand-mère... fit Théodore en rivant ses yeux sur le sol.
__
-Comment as-tu pu ?!!
Madame GoodFire s'était rendue dans l'immédiat chez sa propre mère: Madame Lingrow, plus souvent surnommée "Mémé Lingrow". La vieille femme regardait sa fille faire les cents pas dans son salon.
-Comment aie-je pu faire quoi ? demanda Mémé Lingrow, agacée par le comportement de sa fille.
Meredith, dit Madame GoodFire, lança un regard remplit de reproche vers sa mère.
-Tu lui as dit que son père était un sorcier !! s'exclama Meredith, folle de rage.
-Le mot exacte que j'ai employé est "magicien" ! rectifia Mémé Lingrow avec un splendide sourire.
-"Sorcier" ou "Magicien", je ne veux pas le savoir !!! Mais tu n'as pas le droit de parler de Magie avec Théodore ! s'écria Meredith sur la pauvre vieille femme.
Mémé Lingrow se leva difficilement de son fauteuil à l'aide de sa canne, la grand-mère se dirigea vers la première fenêtre de son salon. Mémé Lingrow logeait au 2 Privet Drive, en regardant par la fenêtre, elle put apercevoir Pétunia Dursley en train de tailler ses rosiers.
-Maman ! Tu m'écoutes ?! s'énerva Meredith qui parlait toute seule depuis au moins vingt bonnes secondes.
-Ma chérie, commença Mémé Lingrow avec un tendre sourire. Si Théo a hérité des gênes de son père, il deviendra un sorcier lui aussi ! Et Poudlard le contactera !
-"Hartroy", maman... Le collège s'appelle Hartroy à présent... fit remarquer Meredith avant de reprendre son discours de plus belle. Si Théodore devenait un sorcier... Cela serait horrible !
-Pourquoi ?!!! s'offusqua Mémé Lingrow. Son père est le directeur de ce Collège ! Et de plus, il a une très bonne situation financière !
Meredith serra ses deux poings puis lança un regard meurtrier vers sa mère.
-Je te signale que Gilderoy m'a laissé tombé lorsqu'il a apprit que j'étais Cracmol... Mais il ne savait pas que j'étais enceinte ! Il ne doit même pas connaître l'existence de Théo ! s'égosilla Meredith.
Mémé Lingrow songea un instant au jour de l'accouchement de sa fille, elle avait prévenu toutes ses amies sorcières de la naissance de son petit fils, et, naturellement, Mémé Lingrow avait évoqué la liaison que sa fille avait eu avec Lockhart. Mémé Lingrow doutait donc fort que Gilderoy ne connaisse l'indentitée de son fils.
Mais Mémé Lingrow fit comme si de rien n'était.
-Et alors ?! Essaye de renouer contact avec son père ! suggéra la vieille femme à présent assise dans son grand fauteuil.
Meredith se laissa tomber dans le fauteuil, à côté de sa mère.
-Tu sais très bien que Gilderoy est devenu un partisant de Tu-sais-qui... soupira Meredith.
-Oui, mais tu peux le faire changer de camps ! dit Mémé Lingrow en posant sa main gauche sur l'épaule droite de sa fille.
-Tu sais Maman, commença Meredith en fermant ses paupières. J'ai encore la réaction de Gilderoy dans ma mémoire... Son visage avait littéralement changé d'expression lorsque je lui avait avouer que j'étais une Cracmol... Je me souviens même de ses paroles ! "Aucune femme dénuée de toute capacité magique ne sera digne de devenir mon épouse et de me faire des descendants" avait-il dit...
Mémé Lingrow regarda avec tristesse les yeux de sa fille s'embuer.
-Mais... Tu étais enceinte à ce moment là !
-Et je suis rentrée chez moi ! ajouta Meredith aux paroles de sa mère. Et puis, neuf mois plus tard... est né mon fils adoré: Théodore Gaylord Lockhart !
Mémé Lingrow sembla réfléchir un instant puis tourna ses yeux vers sa fille.
-Pourquoi as-tu gardé l'enfant d'un homme que tu n'aimais visiblement pas ? demanda Mémé Lingrow, intrigué par l'étrange choix de sa fille.
Meredith resta quelques instants sans rien dire puis leva son regard vers le plafond.
-Disons... Que je n'ai jamais vraiment détesté Gilderoy... fit Meredith avec un tendre sourire.
__
BAM !!!
Hermione se réveilla en sursaut et regarda tout autour d'elle, elle était très mal réveillé et avait les yeux encore à demi fermés. Elle regarda dans le lit voisin, Cyrielle était assise dessus avec sa valise sur le matelas, elle semblait faire ses bagages.
-Cyrielle... commença Hermione avant de comprendre que les nombreux bouts de tissus étalés sur le lit n'étaient autre que les affaires de Miss Black. Tu fous quoi ?!!!!
Cyrielle fronça ses sourcils et se retourna violemment vers Hermione, toujours roulée en boule dans ses couvertures, Black s'avança vers Granger et lui plaqua sa main sur la bouche.
-Tu peux pas faire un peu moins de bruit ?!!! s'énerva Cyrielle à voix basse.
-Mais que fais-tu ?!! demanda Hermione en baissant sa voix.
-Ca se voit pas ?! fit Cyrielle, agaçée par la question idiote d'Hermione en balançant un pull bleu dans sa valise. Je pars !
Hermione écarquilla ses yeux puis sauta de son lit en envoyant toutes ses couvertures sur le sol.
-Mais tu es folle ?!! hurla cette fois-çi Hermione.
Cyrielle envoya son poing dans le visage à la pauvre Hermione qui tomba sur le sol, surprise par le coup.
-Je t'ai dit de te taire ! dit Cyrielle en essayant de controler sa voix.
Black s'empara de sa valise puis la posa devant la porte d'entrée du dortoir des Demoiselles Gryffondors. Cyrielle tourna alors sa tête vers Hermione puis plaqua son dos contre le mur de pierre.
-Bon... Tu crois que je vais t'attendre une éternité ?! s'énerva Cyrielle en pointat son doigt vers la valise d'Hermione posée sous son lit.
-Mais... Cyrielle... C'est interdit ! Et puis on va se faire défoncer par les profs ! s'exclama Hermione, paniquée.
-Nous ne serons pas les seules... Ne t'en fais pas...
__
Julie traversait la salle commune des Gryffondors avec son énorme valise. Mais elle s'arrêta soudainement, elle venait de sentir une présence derrière elle. Elle se retourna violemment et se figea.
-Puis-je savoir vos intentions Miss Lupin ?
Le professeur Rogue se tenait debout et croisait les bras. Julie se frappa le front de sa main droite, elle avait complètement oublié que Rogue rodait n'importe où la nuit dans le collège ! Elle lui adressa un sourire crispé, il fallait qu'elle trouve une excuse.
-J'ai... reçu... Une lettre... De mon père... Qui... Qui...
Severus poussa un long soupire, il détestait écouter les excuses vaseuses de ses élèves. Puis il pointa son doigt sur le nez de Lupin qui écarquilla ses yeux.
-Je vois que mon sort de Legilimens n'a eu qu'un effet temporaire sur vous... soupira Severus en levant ses yeux vers le plafond, désolé.
Julie écarquilla ses yeux.
-Vous... Vous m'avez lançé un sort de Legilimens ?!!! VOUS VOULIEZ MODIFIER MES PENSEES ?!!! hurla Julie.
Severus assena un violent coup sur la tête de Lupin avec sa baguette.
-Taisez-vous ! Il y a des gens qui dorment içi !
Julie dévisagea Rogue, il avait voulu lui modifier sa mémoire. Si la tentative avait échoué, il allait donc surement réessayer, il fallait donc s'enfuir ! Julie sortit sa baguette et la pointa sur Rogue qui la regarda avec un regard hautain.
-Que comptez- vous faire ? demanda Severus avec amusement.
Julie fronça ses sourcils, elle n'était pas vraiment douée pour les sorts puissants, et elle le savait.
-AVIS ! hurla Lupin en prenant en vitesse sa valise et en se dirigeant vers la porte d'entrée de la salle commune.
Sous ce sort, des milliers de petits oiseaux commencèrent à apparaître et à foncer droit sur Severus qui tourait sa tête dans tous les sens. Julie avait disparu, et des oiseaux l'attaquaient sauvagement. Severus commença à hurler dans la salle commune. Quelques Serpentard descendirent en entendant les cris. Malefoy pointa sa baguette sur les oiseaux et les fit exploser un à un. Lorsque Severus se releva, il était recouvert du sang des moineaux, morts.
-Professeur ! Que qu'est ce qu'il s'est passé ?!!! s'exclama Jennyfer en regardant les cadavres des oiseaux peupler le tapis de la salle commune.
Rogue adressa à Jennyfer un regard meurtrié puis se dirigea en vitesse vers le couloir, Lupin était certainement partit depuis bien longtemps maintenant. Cependant, il fallait absolument la retrouver !
__
Edward Mûrfraîche se trouvait dans une gigantesque forêt. Le ministère de la Magie Français était à présent au courrant de l'invasion des mangemorts grâce à Edward et son père partient prévenir le premier ministre.
Edward marchait sur un petit chemin parsemé de cailloux, il s'arrêta soudainement en voyant une maison se dessiner entre les arbres.
-Enfin... Nous allons pouvoir parler Merlin... soupira Edward en se dirigeant vers la maison en courant.
Une fois devant la maison, il admira un moment le batiment, il était gigantesque et ressemblait comme deux gouttes d'eaux à un des gigantesques immeubles en pleins milieu de Paris. Il appuya son doigt sur la sonnette. Il attendit quelques instants puis dirigea son regard vers la fenêtre, un beau jeune homme y était accoudé et le fixait sans cligner une seule fois ses paupières. Edward étira sa bouche en un tendre sourire.
-Merlin... C'est moi ! Edward, Edward Mûrfraîche ! s'exclama Edward en pointant son index contre son torse.
Le beau jeune homme écarquilla ses yeux puis leva ses bras vers le ciel, il se dirigea en courant vers la porte de la maison et l'ouvrit.
-Edward ! Je ne t'avais pas reconnu ! Tu as vraiment trop grandi ! s'écria Merlin en faisant entrer Edward dans sa demeure.
A l'intérieur, l'ambiance était chaleureuse, une buche brulait dans une cheminée, les murs étaient recouverts de papiers peints représentant de grandes bandes blanches et bleues. Trois chats étaient posés sur un gigantesque fauteuil noir, un écran plasma accroché sur le mur montrait les derières nouvelles moldues. Merlin s'approcha d'une grande table puis fit apparaître deux chaises.
-Comment vas-tu mon ami ? demanda Merlin en invitant Edward à s'asseoir à table.
-Mal je dois dire... avoua Edward en s'asseyant sur la chaise. D'abord l'invasion des Mangemorts, ensuite la mort de Dumbledore... On ne pouvait pas rêver pire...
-Oui, j'ai été très peiné de la mort de Dumbledore... Mon vieil ami, tué sauvagement par des adeptes de cette pourritures de Voldemort... Vraiment... Si seulement je pouvais sortir de cette maison... se plaignit Merlin en soupirant.
Dans sa jeunesse, Merlin était tombé éperduement amoureux d'une jeune femme nommée Viviane, il lui avait apprit tout son savoir, notamment le don de pouvoir garder un homme à jamais. Viviane aimait Merlin d'un amour sincère. Mais alors qu'il dormait un soir, elle traça autour de lui neuf cercles magiques, le condamnant ainsi à vivre dans une autre dimension. Depuis, Merlin fut enfermé à vie dans cette magnifique maison, entouré de ses trois chats. Toutes les personnes qu'il désirait voir pouvait venir lui rendre visite, mais Merlin était dans l'impossibilité de sortir de cette maison.
-Tu en veux toujours à Viviane ? demanda Edward en haussant un sourcil.
Merlin mit un certain temps avant de répondre.
-Non, pas vraiment... Si elle m'a lançé ce sort, cela voulait dire qu'elle m'aimait vraiment... Au fait, est-elle mariée ? demanda Merlin, inquiet.
Edward sembla réfléchir.
-Non, je ne crois pas...
-Depuis qu'elle s'est reconvertie dans la mode pour moldus, je n'ai plus aucunes nouvelles... Elle passe bien trop de temps à faire de nouvelles collections... fit Merlin en faisant apparaître devant lui un magazine de mode.
Il l'attrapa et arracha une page, sur laquelle on pouvait voir Viviane dans une magnifique robe de velour rouge.
-N'est-elle pas magnifique pour une sorcière de 300 ans ?!! s'exclama Merlin en déposant un léger baiser sur la photo de Vivianne.
-Tu n'es pas mal non plus pour un sorcier de 600 ans tu sais... fit Edward, un peu gêné.
Merlin lança un regard meurtrié vers Edward.
-Tu veux que je te montre ma véritable apparence ?! s'écria Merlin d'un ton furieux. Tu verras, je ne suis plus rien ! Je ne suis plus qu'un vieux crouton !
Edward ricana quelques secondes puis s'accouda sur la table.
-Je dois dire que je préfère ton apparence de grand-père... avoua Edward.
Il était sur que Merlin en ce moment même n'avait rien d'un grand père, il était beau, brun et possédait deux grands yeux bleus.
-Merlin... Tu dois avouer à présent... Tu as prit l'apparence d'Hugh Grant ? Non ?
Merlin riva ses yeux sur la table, puis craqua.
-Oui ! Oui ! C'est vrai ! J'ai piqué l'apparence de Hugh Grant ! Mais je préfère avoir volé son apparence plutôt que de ressembler au Père Noël !!! Tu me comprends ?!!! N'est ce pas ?!! s'offusqua Merlin en se levant de sa chaise.
-Oui Hugh... ricana Edward en recevant le regard tueur de Merlin sur lui. Enfin bref, si je suis venu... C'est pour te demander de l'aide...
Merlin qui était en train d'éteindre le feu de sa cheminée se retourna brutalement vers Edward en écarquillant ses paupières à demi fermées.
-De l'aide ?!! De l'aide ?!! Non d'une chouette ! Cela fait bien longtemps que l'on ne m'en a pas demander, le dernier était... Arthur je crois... fit Merlin en se grattant le menton.
-Arhur Weasley ? demanda Edward, surprit.
Merlin dévisagea Edward pendant quelques secondes avant d'entrer dans une colère noire.
-MAIS NON PAS ARTHUR WEASLEY ! JE TE PARLE DU ROI ARTHUR MOI ! hurla Merlin en frappant ses deux mains contre la table qui trembla.
Edward ne dit rien, il était entre le fou rire et la fugue. Il décida donc de rester assis. C'est pas tous les jours que l'on peut voir Hugh Grant s'énerver comme un dingue à cause du roi Arthur. Merlin se calma quelques instants puis se posa lentement sur sa chaise.
-Tout cela pour te dire... commença calmement Edward. Que je peux te faire sortir de cette maison et briser le sort qui l'entoure...
Merlin se figea totalement et releva lentement son regard vers Edward.
-Et comment comptes-tu faire ça ? Petit sorcier... fit Merlin, méfiant.
Edward prit une grande respiration puis débala sonc sac.
-Je suis le plus puissant élève de l'école pour garçon "Beauxbâtons", un de mes amis nommé Yngal est le plus grand sorcier de toute la Russie... Et enfin..
Mais Merlin coupa Edward dans son explication.
-Si tu m'amènes Potter, tu es mort... Je déteste ce petit arrogant, il croit que tout lui est du juste parce que un gros coup de chance, il a survécu à Voldemort... Il ne faut pas oublier qu'il étaient deux lors du "miracle"... commença à s'énerver Merlin.
Edward cligna trois fois des yeux puis fit une horrible grimace.
-Euh... Non, je ne voulais pas te parler de Potter... Mais de Miss Black...
En entendant ce nom, Merlin sauta au cou d'Edward.
-BLACK ?!! BLACK ?!! CYRIELLE BLACK ?!! LA FILLE DE SIRIUS ?!!! hurla Merlin. MAIS C'EST MAGNNNIIIIFIIIQUUE !!!
Edward, interloqué, pinça ses lèvres.
-Tu... Tu la connais ?
-NON ! MAIS DUMBLEDORE M'AVAIT PARLE DE SES COMPETENCES EN MAGIE !!! IL PARAIT QU'ELLE EST LA MEILLEURE ELEVE DE TOUTE SA SECTION !! Ohhh Edward ! Si tu savais l'honneur que tu me fais là ! continua Merlin en joignant ses mains sur son visage.
Edward hurla de rire, la réaction de son ami était tellement imprévisible ! Merlin revint encore une fois vers Edward, toujours scotché sur sa chaise.
-Ohhh oui Edward ! Je suis sûr qu'avec tes compétences, celles du sorcier le plus puissant de Russie et celles de Mademoiselle Black, je serais sortit d'içi en un rien de temps ! Quelle merveille ! Mais quelle merveille !
Edward avait du mal à savoir si Merlin était fou de joie pour sa libération, ou bien pour sa future rencontre avec Cyrielle. Merlin alla se regarder dans un miroir et tourna ses beaux yeux bleus vers Edward.
-Tu crois qu'Hugh Grant est à son goût ? demanda Merlin.
-A son goût à qui ? s'étonna Edward en écarquillant ses yeux.
Merlin tapa violemment son pied droit sur le sol.
-Eh bien... Si l'apparence d'Hugh Grant suffira à capturer le coeur de Cyrielle Black !
__
-Cyrielle ! Attends moi merde ! s'écria Hermione, transportant sa valise avec difficulté derrière Black qui avançait au pas de course.
Cyrielle, se retourna lentement vers Hermione, il fallait dire que Granger était tout sauf discrète ! Les deux jeunes filles se trouvaient dans les escaliers du hall, ils ne cessaient de bouger dans tout les sens, et il était assez difficile d'atteindre la porte d'entrée. Cyrielle se plaqua sa main sur lr front en voyant l'escalier se diriger vers la bibliothèque. Hermione s'avança vers la porte, entrainant avec elle Cyrielle.
-Mais qu'est ce que tu fais ?!! s'énerva Cyrielle. La seule sortie est la porte d'entrée !
-Non ! Il y a un chemin secret qui passe par la bibliothèque et débouche dans la forêt, près de la maison d'Hagrid ! affirma Hermione en posant lourdement sa valise sur le sol.
Cyrielle resta quelques instants sans rien dire puis poussa un long soupir en faisant signe à Hermione d'entrer dans la bibliothèque. Hermione s'avança vers la gigantesque porte puis appuya sur la poignée. La poignée se releva toute seule, et un sourire niais se dessina peu à peu sur le visage d'Hermione.
-Euh... C'est verouillé... fit Hermione en se retournant vers Cyrielle, qui était rouge de rage.
-Bravo Hermione ! Tu as vraiment le sens de la déduction ! Lorsqu'une porte ne s'ouvre pas, c'est qu'elle est verouillée !! Pousse toi de là ! s'énerva Cyrielle en poussant Hermione sur le côté tout en sortant sa baguette de sa robe en s'avançant peu à peu vers la poignée.
Cyrielle leva sa baguette vers le ciel puis la pointa vivement sur la cerrure.
-Alohomora ! s'exclama Cyrielle en fermant ses yeux.
Un fois le sort jeté, Cyrielle appuya sur la poignée. Hermione faillit éclater de rire en voyant que la porte était toujours belle et bien fermée. Black dévisagea la porte et pointa son doigt sur l'accès à la bibliothèque.
-Ecoute moi bien toi... C'EST PAS UN VULGAIRE MORCEAU DE BOIS QUI VA FAIRE SA LOI !!! ALORS MAINTENANT TU T'OUVRES IMMEDIATEMENT !!! hurla Cyrielle.
La voix de Cyrielle résonna dans tout le hall. Hermione se cacha dans l'ombre d'un recoin du mur de pierre, par peur que Rusard ne surgisse soudainement de nulle part. Cyrielle regarda à gauche, puis à droite, puis appuya violemment sa main sur la poignée d'or.
Et là, comme par miracle, la porte s'ouvrit, donnant donc un accès direct à la bibliothèque. Hermione restait sonnée, alors que Cyrielle levait fièrement sa tête vers le ciel.
-J'avais bien dit qu'un vulgaire bout de bois ne pouvait pas me résister ! dit Cyrielle en lançant à la porte en bois un regard triomphant.
Hermione attrapa sa valise et passa dans la bibliothèque. Alors que Cyrielle venait de passer le seuil de la porte et essayait à présent de la refermer, un hurlement traversa la bibliothèque. Cyrielle se tourna vivement vers Hermione.
-Putain de merde Hermione ! Tu vas la fermer ?!!! hurla Cyrielle.
Mais Black se fit immédiatement silence en voyant passer un ombre à travers les airs. Cyrielle balança sa valise contre le sol avec rage.
-C'EST PAS POSSIBLE ! IL FALLAIT ABSOLUMENT QUE PEEVES SOIT LA JUSTE AU MOMENT OU ON CROYAIT POUVOIR SE BARRER !!! hurla Cyrielle en assenant un coup de pied dans une des nombreuses étagères, en faisant tomber par la même occasion quelques livres sur le sol.
Lorsque Peeves entendit la voix de Cyrielle, il arriva immédiatement vers elle. En voyant le fantôme arriver, Cyrielle se penchant vers Hermione et lui chuchota: "J'espère que tu vas nous trouver une bonne excuse pour être dans la bibliothèque à 3h00 du matin".
-Tiens tiens ! Bébé Black et Bébé Granger ! Que c'est intéressant ! Que faîtes-vous içi ??? demanda Peeves en se frottant les mains.
-Euh... Euh... Si nous sommes à la bibliothèque à cette heure çi c'est... Pour... Pour... Terminer un travail pour le professeur Rogue ! s'exclama Hermione en levant majestueusement son index vers le plafond, avec un grand sourire.
Cyrielle se frappa le crâne contre une des étagères de la bibliothèque.
-C'est pas possible... MAIS QUELLE CRETINE !! hurla Cyrielle sur la pauvre Hermione, qui la regarda sans comprendre.
Peeves éclata de rire.
-Ma chère Granger, je vous croyais plus intelligente que ça ! fit Peeves en balançant une boulette de papier sur Hermione.
-Mais.... Quoi ? Qu'est ce qu'il se passe ?!! demanda Hermione en écarquillant les yeux. Qu'est ce que j'ai fais ?! s'énerva Granger en tournant un regard incompréhensif vers Cyrielle.
Cyrielle attrapa violemment Hermione par le col.
-Espèce d'Andouille ! On a plus cours puisque nous sommes en pleines vacances d'Avril ! fit Cyrielle en lâchant Hermione d'un coup sec.
-DUMMMBLLEEEDDDOOOORRRREEEE !!!!!!
Cyrielle, Peeves et Hermione regardèrent tout autour d'eux. Peeves commença à trember puis alla se cacher derrière Cyrielle en traversant les deux jeunes femmes, évidemment puisque Peeves était un fantôme. Peeves fut prit de violents tremblements qui surprirent Cyrielle et Hermione.
-Il... Il est revenu !!! fit Peeves en se cachant les oreilles.
-Revenu ?!! MAIS QUI EST REVENU ?!!! dit Cyrielle, au bord de la crise de nerf.
-LUIIII !!!! hurla Peeves en pointant son doigt vers le plafond.
Cyrielle et Hermione levèrent leurs têtes vers la plafond et écarquillèrent leurs yeux.
-C'est...
-Non...
-DUMBLEDORE !!! s'écria Cyrielle en se prenant le visage dans ses mains.
En entendant son nom, le vieillard lança un vif coup d'oeil aux deux élèves puis fonça sur elles en criant: "DUMMMBLLLEEEDDOOORREEEE !!!!!!". Dumbledore traversa Cyrielle et Hermione puis disparu dans un mur. Cyrielle resta quelques instants sans parler puis lança un regard affolé vers Hermione qui était visiblement choquée.
-Je rêve ou bien Dumbledore était... commença Cyrielle.
-Nu... Oui.. Je crois bien qu'il était nu... affirma Hermione, traumatisée.
Cyrielle et Hermione, accompagnées de Peeves commençèrent à pousser des cris d'horreur. Après quelques secondes passées à crier, Cyrielle se retourna vers Peeves.
-Peeves ! Ne me dit pas que depuis sa mort, Dumbledore s'est reconvertit en naturiste ?!!! demanda Cyrielle, paniquée.
-SI SIIIII !!! avoua Peeves au bord des larmes. Et il passe ses journées à poils dans la bibliothèque en criant "DUMBLEDOOREEE ! DUMBLEDOOREEE !" !! ARGH !!! expliqua Peeves, terrifié.
La véritée était dure à accepter mais Dumbledore était devenu un nudiste confirmé. Cyrielle se gratta le menton, faisat mine de réfléchir.
-Je me doutais bien que ce vieux crouton n'était qu'en faîte un vieux pervers... affirma Cyrielle en levant sa tête de haut en bas.
-Et dire que pendant toutes ces années, Dumbledore en passant dans la bibliothèque rêvait secrètement de la traverser... Entièrement nu... Argh... fit Hermione d'un air dégoûté en relevant une narine.
-Depuis combien de temps dure ce bordel ? demanda Cyrielle à Peeves.
Peeves hésita à répondre puis fondit en larme.
-Cela fait... BOUHOUUHOUU... Trois jouuuurrsss !!! TROIS LONGS JOURS QUE CET ESPECE DE GRAND PERE S'AMUSE A TRAVERSER LA BIBLIOTHEQUE A POIL !!! hurla Peeves à la mort.
Cyrielle resta quelques instants sans rien dire. Elle eut soudainement une idée, la meilleure idée du siècle.
-Hermione... Dumbledore a bien été tué par des Mangemort d'après la Gazette du Sorcier ? demanda Cyrielle en haussant le sourcil gauche.
-Euh... Oui oui, c'est même certain... affirma Hermione.
-Et... Il est à présent réincarner en fantôme ? continua Cyrielle en levant cette fois son sourcil droit.
Hermione ne répondit pas, elle venait de comprendre le plan de Cyrielle: "Il fallait questionner Dumbledore afin de savoir qui l'avait tué, où et quand !". Peeves poussa un long soupire.
-Si vous voulez lui parler vous perdez votre temps... dit Peeves en attrapant quelques livres au dessus d'une bibliothèque. Et puis zut ! A l'origine, j'étais là pour vous dénonçer à Rusard, donc j'y vais.. Salut les mioches ! s'exclama Peeves en traversant le mur qui menait vers le hall.
-ATTEND PEEVES !!! hurla Cyrielle en voyant le pied droit de Peeves traverser le mur. NOUS POUVONS TE DEBARRASSER DE DUMBLEDORE !!!
-Hein ?!!! QUOI ?!!! s'exclama Hermione en sursautant. Mais Cyrielle, comment veux-tu...
-Tais-toi... la coupa Cyrielle. J'essaye de nous sauver si tu permets... ALORS PEEVES ?? reprit Cyrielle en criant.
Cyrielle et Hermione virent apparaître la tête de Peeves à travers le mur de pierre, il semblait intéréssé par cette offre qui lui permettrait de passer tranquillement ses journées à embêter des élèves, sans voir un Dumbledore devenu nudiste passer devant ses yeux.
-C'est vrai ce mensonge ? demanda Peeves, méfiant.
-Bien sur que c'est vrai ! assura Cyrielle. N'oublies pas que nous sommes toutes les deux des Gryffondors... Et que les Gryffondors tiennent toujours parole ! mentit Cyrielle.
-Tu tiens parole toi ? ironisa Hermione. J'attends toujours les deux paquets de Chocogrenouilles que tu me devais lors de ta défaite lors de notre match d'échec... dit Hermione en croisant les bras.
-Tu veux vraiment nous fouttre dans la merde ou quoi ?!!! s'énerva Cyrielle à voix basse, puis se retournant vers Peeves avec un sourire hypocrite: Alors Peeves ? Qu'en dis-tu ?
Peeves réfléchit un instant puis haussa les épaules.
-Faîtes donc... Je vous donne trois heure... fit Peevez en disparaissant dans le mur.
Cyrielle consulta sa montre et faillit faire une crise cardiaque.
-Mais dans trois heure il sera 6h15, et tout le monde ira prendre son petit déjeuner ! Il nous fait plus de temps pour capturer un-...
-DUMMMBLEEEDDDOOOORRREEEE !!! hurla le fantôme d'Albus en coupant la parole à Cyrielle.
-Nudiste... soupira Cyrielle en achevant sa phrase.
C'est alors que la porte de la bibliothèque qui se trouvait à l'opposé d'Hermione et Cyrielle s'ouvrit soudainement sur... Julie ! La Serpentard s'avança en courant vers ses deux amies, une valise à la main, l'air affolé.
-AHHHHH !!! J'AI ROGUE AUX TROUSSES !!! hurla Julie en arrivant devant Hermione et Cyrielle.
-DUMBLLLLEEEDDOOORRREEEE !!!
Julie regarda le fantôme passé juSte sous ses yeux. Elle resta un long moment sans parler puis retrouva bien vite sa langue, elle venait de subir un traumatisme comme l'avait subit Peeves, Cyrielle et Hermione.
-Euh... C'était Dumbledore... Ou bien... commença Julie, peu sûre d'elle.
-Oui... fit Hermione.
-Et il était.... continua Julie.
-Nu... acheva Hermione une nouvelle fois.
Cyrielle, quand à elle, était dans une rage folle.
-C'EST PAS VRAIIII !!! L'AUTRE FANTÔME DE MERDE QUI NOUS DEMANDE DE CAPTURER LE NUDISTE VOLANT, ET PUIS LA SERPENTARD QUI DEBARQUE EN GUEULANT QU'ELLE A LE SERVILUS AUX TROUSSES... JE SUIS ENTOUREE D'INCAPABLESSSS !!! hurla Cyrielle en tombant à genoux contre la moquette rouge de la bibliothèque.
Julie et Hermione contemplèrent Cyrielle avant de se regarder mutuellement.
-Elle est... recommença Julie.
-Enervée... affirma Hermione.
-DUMMMMBLLLLEEEEDDDDOOOOORRRRREEEE !!!! gueula une nouvelle fois le vieillard.
__
-Je suis rentrée !  dit Wendy en entrant dans un très grande maison, peut-être aussi grande que le manoir de Léandre.
Elle s'avança dans un gigantesque escalier pour aller au premier étage, elle croisa alors un homme, grand, vieux, à la mine grave. Il fumait la pipe et ne leva même pas un regard vers Wendy qui lui fit une révérance.
-Bonjour papa... dit Wendy en voyant Mr Decalt passer devant elle sans la remarquer.
L'homme s'arrêta puis tourna un regard vers sa fille avant de reprendre sa marche comme si de rien n'était.
-Bonjour... fit-il, complètement insensible à l'arrivée de sa fille.
Wendy ne s'attarda pas plus longtemps avec son père et se dirigea vers un porte très précise, elle l'ouvrit à toute volée. Elle entra alors dans une grande chambre. Les rideaux étaient fermés, une bougie était allumée et posée sur la table de chevet, à côté du lit sur lequel reposait une magnifique jeune femme. La jeune femme était blonde avec deux grands yeux verts contrairement à ceux de Wendy qui étaient bleus, une peau très pâle avec sur le visage quelques tâches de rousseur. Wendy s'approcha de la jeune femme en souriant.
-Elisabeth... murmura Wendy en s'asseyant sur le matelas à côté de sa grande soeur.
-Wendy ! s'exclama Elisabeth en redressant son dos pour enlacer sa petite soeur dans ses bras. Que fais-tu içi ?!
-Le prince m'a donné mon Week-End pour retourner chez moi ! expliqua Wendy avec un grand sourire.
-Est-il gentil ? Il ne te donne pas trop de travail ? As-tu une chambre à toi ? demanda Elisabeth avec empressement.
-Calme toi ! dit Wendy, amusée par la curiosité de sa grande soeur. Le prince est un homme absolument charmant ! Je suis toujours sa suivante mais...
-Mais quoi ???!!! s'inquiéta Elisabeth en écarquillant ses yeux.
-Lizzie... commença Wendy en croisant ses mains. Il m'a permit de faire partie de sa cour ! s'écria Wendy en sautant sur le sol.
Elle semblait si heureuse, mais sa joie n'était rien comparée à celle d'Elisabeth qui applaudissait sans s'arrêter.
-Mais c'est fantastique ! hurla Lizzie. Ma soeur qui fait partie de la cour du prince ! Oh ! Je suis si fière de toi Wendy !
Elisabeth s'arrêta d'applaudir puis regarda chaque recoins de sa chambre, elle pointa son doigt vers une chaise roulante posée près d'un grand miroir.
-Peux-tu m'ammener ma chaise ? demanda poliment Lizzie en esquissant un sourire.
-Tu crois que c'est raisonnable ? s'inquièta Wendy en s'approchant de la chaise roulante pour l'approcher vers le lit de sa grande soeur.
-Wendy ! Cela fait une éternité que je ne suis pas sortie de cette chambre ! Et je tiens à fêter ton entrée dans la cour du roi ! s'exclama Elisabeth en se hissant avec ses mains sur le rebord du lit.
Wendy porta sa soeur jusque dans la chaise puis se dirigea vers les rideaux fermés afin de les ouvrir, en voyant la lumière du jour entrer dans sa chambre, Lizzie ferma violemment les yeux.
-Cela fait tellement longtemps que je ne suis pas sorti... dit Lizzie avec peine. Si seulement je n'avais pas ce handicap...
-Ne dis pas ça Lizzie ! Je ne veux pas que tu sois triste à cause de ça ! s'exclama Wendy en déposant un baiser sur les cheveux blonds de sa soeur.
En poussant sa soeur vers le couloir, Wendy eut soudainement une question.
-Au fait ? Où sont Maman et Anastasie ? demanda Wendy, intriguée.
-Parties à Paris pour faire des achats... Tu sais que Anastasie a commençé sa carrière de mannequin depuis maintenant 3 ans... Et en ce moment elle doit faire des photos avec Vivianne Chapman... La célèbre sorcière qui a créé différentes collections de robe pour sorcierères de sang-pur... expliqua Elisabeth en levant sa tête vers sa soeur.
Wendy écoutait Lizzie lui parler d'Anastasie, la cadette des trois soeurs Decalt. Anastasie était belle, grande, mince, rousse aux yeux verts. Mais elle n'était pas aussi belle que ses deux autres soeurs, elle faisait la fiertée de ses parents, contrairement à Elisabeth qui n'avait jamais pu quitter la maison, et Wendy qui enchainait gaffe sur gaffe. Wendy fronça les sourcils en approcha sa bouche de l'oreille de sa soeur.
-Je dois t'avouer que ces histoires de sang-pur me dégoûte profondément... avoua Wendy.
-Moi aussi... Mais tu sais bien que papa est un Mangemort... dit Lizzie, consternée par la profession de son père. Il est déjà très honnoré que tu sois la suivante du Prince, mais imagine un peu sa réaction lorsqu'il saura que tu fais partie de la cour royale !
Wendy serra les poings et s'arrêta en stoppant par la même occasion le fauteuil d'Elisabeth.
-Non ! Je ne lui dirais pas ! s'énerva soudainement Wendy.
-Pardon ?!! s'exclama Lizzie, surprise par la décision de sa soeur. Et pourquoi ?!!
-Père n'a jamais cru en moi, il m'a toujours considérée comme une bonne à rien... Pourtant, j'ai toujours fait des efforts ! Même dans mes études ! Et il n'a rien remarqué ! Il n'avait d'yeux que pour Anastasie et Lord Voldemort ! s'écria Wendy en frappant son pieds sur le sol marbré.
Elisabeth regarda sa soeur avec peine, elle la comprenait bien sur, l'attitude de Mr Decalt n'était pas celle d'un père exemplaire. Les deux soeurs s'arrêtèrent de parler en entendant la voix de leur père raisonner dans toute la maison, il n'était visiblement pas seul et discutait avec quelqu'un d'autre.
-Je crois qu'elles devraient être dans les environs... Dans l'ancienne maison des Black... dit une voix totalement inconnue à Elisabeth, cependant, Wendy semblait la reconnaître.
-Êtes-vous sur qu'elles soient dangereuse pour le Lord ? demanda Mr Decalt.
-De qui parlent-ils ? demanda Elisabeth à voix basse.
-Je ne sais pas ! murmura Wendy en tendant l'oreille.
Les deux jeunes femmes s'arrêtèrent de respirer en voyant leur père sortir du salon, accompagné d'un homme entièrement vêtu de noir. Il avait l'air sinistre. Les cheveux longs, gras et noirs. Le visage carré, deux billes noires en guise de pupille et une peau aussi blanche que la neige. Mr Decalt jeta un coup d'oeil sur ses filles et tendit sa main droite vers elles.
-Severus, je te présente mes deux aînées, Wendy et Elisabeth Decalt...
Wendy fit une jolie révérence, quand à Lizzie, elle se contenta d'un simple et beau sourire. Severus hocha froidement la tête puis tourna son regard vers Wendy.
-Vous êtes bien la suivante du Prince ? demanda Severus en haussant un sourcil.
-Oui... C'est bien elle... répondit Mr Decalt à la place de sa fille.
Severus afficha un faible sourire.
-Félicitation pour votre entrée dans la cour royale... dit Severus, sans vraiment avoir d'expression.
Mr Decalt resta un instant figé, il venait d'entendre une phrase incroyable, il tourna lentement son regard vers Wendy.
-Tu... Tu es entrée dans la cour ROYALE ?!!!! hurla Mr Decalt, visiblement dépassé par cette nouvelle.
Severus dévisagea Mr Decalt puis se dirigea vers le grand escalier pour sortir par la grande porte de bois.
-Je vois que je vous apprend quelque chose... Sur ce... Bonne soirée ! lança-t-il en passant le pas de la porte, laissant les soeurs et le père Calt sur le palier du premier étage.
Mr Decalt qui était resté jusqu'içi indifférent à l'arrivée de sa fille se jeta sur Wendy pour l'enlacer dans ses bras.
-Mon enfant ! Ma fille ! Mon amour ! Est-ce vrai ?!! s'écria Mr Decalt, visiblement fou de joie.
-Euh... Bah... Ouai... dit Wendy, un peu dégoûtée par l'amour soudainement naissant de son père.
-Oh quelle fantastique nouvelle ! Je vais informer toute la famille ! hurla Mr Decalt en accourant vers le salon pour prendre communication avec sa famille à l'aide de la cheminée.
Wendy resta quelques instants sans rien dire puis tourna un regard désespéré vers sa soeur.
-Tu vois ? Il ne me donnera de l'amour que si je lui donne une bonne réputation... Et maintenant... Comme je suis une proche du Prince... Je suis considérée autrement... RAHHH ! CELA ME DEGOUTE ! s'énerva Wendy en murmurant cette phrase à l'oreille de sa soeur qui pouffa de rire.
-Ma pauvre Wendy... Notre père est le médeçin du Lord, il avait déjà une bonne réputation auprès des Mangemorts, mais grâce à toi... Il va devenir encore plus célèbre ! s'exclama Elisabeth en se moquant ouvertement de sa soeur. Il faudrait que tu épouses le prince pour que notre père soit comblé ! suggéra Lizzie.
-Lizzie ! Arrêtes ! s'énerva Wendy. Ne parle pas de ça !
-C'était juste une suggestion ! dit Lizzie en haussant les épaules.
__
-Nous y voiçi... dit Sirius en regardat une jolie maison.
Aïleen, qui marchait à côté de Sirius, regarda la maison et remarqua qu'elle se trouvait chez elle.
-Mr Black, vous allez retourner chez vous ? demanda Aïleen, inquiète pour l'homme. Cyrielle explosera de joie quand elle vous saura en vie !
Sirius afficha un tendre sourire et regarda sa montre, elle affichait 20h40. Il poussa alors Aïleen vers sa maison.
-Ce ne sont pas tes affaires... Il se fait tard... Et tout le monde doit te chercher à l'heure qu'il est... dit Sirius en déposant un baiser sur la joue de la petite fille.
Aïleen esquissa un magnifique sourire puis se dirigea vers sa maison, il avait surement raison, ses parents devaient s'inquiéter. Lorsqu'elle se retourna pour dire au revoir à Sirius, l'homme n'était plus là, il avait totalement disparu. La petite Ghordany n'eut le temps de rien dire, trois personnes se jetèrent sur elle en même temps.
-AÏLEEN ! hurlèrent les trois voix en même temps.
Aïleen, qui était collée contre le sol, ouvrit ses paupières et dévisagea les trois personnes qui venaient de sauter sur elle.
-Où étais-tu ?!!!! s'écria Kiki, visiblement inquiet.
-Tu es blessée ? Tu saignes ?!!! Quelqu'un t'as fait du mal ?!!! hurla Jack en regarda le corps d'Aïleen pour voir si il était intacte.
-Nous étions tous si inquiets ! pleura Shiva sur l'épaule d'Aïleen. Où étais-tu passé ????!!!!
Aïleen fut prise d'une violente tendresse et enlaça tous ses amis dans ses bras.
-Vous êtes tous si gentils... Je vous aime tellement !!!! s'exclama Aïleen en étouffant les trois Gryffondors.
-Nous aussi on t'aime Aïleen ! Mais dis nous où étais-tu passée ?!!! dit Jack.
-Et en plus vous m'avez attendu chez moi ! Oh !!! Je vous aime tous tellement ! continua Aïleen qui n'écoutait plus ce que lui disaient ses amis.
-Aïleen bon sang !!!! Quelqu'un t'as enlevée ?!!! s'inquiéta Shiva, au bord des larmes.
-Je vous aime tous tellement ! continua Aïleen.
-MERDE AÏLEEN !!! TU VAS REPONDRE A NOS QUESTIONS OUI OU NON ?!!! AVEC QUI ETAIS-TU ?!!! hurla soudianement Kiki en se défaisant de l'emprise d'Aïleen.
Aïleen se releva, ainsi que ses trois amis, elle appliqua son index sur ses lèvres puis esquissa un ourire.
-Ca... C'est un secret !
__
-Euh... Cyrielle... Tu crois vraiment que tu as bien fait ? murmura Julie à l'oreille de Black tout en marchant à côté d'elle.
Afin de chasser Dumbledore de la bibliothèque de Peeves, Cyrielle avait promit au fantôme de l'ancien directeur de le conduire jusqu'à un camp de fantômes nudistes, ce qui était bien sûr totalement faux.
Cyrielle, Julie, Hermione, et le fantôme de Dumbledore se trouvait dans un train partant pour la voix neuf 3/4.
-J'en sais rien... Et j'en ai rien à faire ! De toute façon, on est loin de Poudlard maintenant ! remarqua Cyrielle en pointant son doigt vers la fenêtre.
Hermione, qui était derrière un gros livres, semblait très mal à l'aise.
-Nous avons laissé tous les autres au collège... C'est vraiment injuste ! s'énerva Hermione.
-Il n'était pas au point de rendez-vous à l'heure précise ! Le train est parti sans eux ! C'est tout ! Ils trouveront bien un moyen de s'échapper ! dit Cyrielle d'un ton sec.
-DUMMMMMMBBBBLLLLEEEDDDOOORRREEE !!!! hurla le fantôme en surgissant du panier à bagage.
Cyrielle dévisagea le fantôme quelques instants puis se mit à hurler.
-TU VAS PAS FERMER TA GUEULE !!! hurla Cyrielle en envoyant son poing dans le spectre du directeur.
Bien sur, son poing le traversa et alla s'écraser sontre le mur.
-AÏE AÏE AÏE !!! s'écria Cyrielle en tenant son poignet.
-Punaise ! Cyrielle ! Tu vas réveiller tout le train ! remarqua Hermione.
-JE TE SIGNALE QU'ON EST QUE TOUTES LES TROIS DANS CE TRAIN POURRIT !!! hurla Cyrielle en se rasseyant su rla banquette, près de Julie.
-DUMBLEEEDDDOOOORRRREEE !!!!
Cyrielle déposa sa tête contre l'épaule de Lupin, elle semblait complètemet désespérée par le fantôme.
-Je ne pourrais même pas me reposer en rentrant à la maison... soupira Cyrielle.
-Pourquoi tu dis ça ? demanda Hermione, intriguée.
-Parce qu'il va falloir retrouver Cody... affirma Cyrielle en se redressant.
En entendant cette phrase, Julie et Hermione se figèrent un moment.
-Il paraît que ça va pas vraiment bien au quartier général... avoua Cyrielle, mal à l'aise.
-C'est Jenny qui t'a envoyé un hibou ? demanda Julie.
-Non, Olivier...
-OLIVIER ?!!! s'exclamèrent Hermione et Julie, plus que surprise.
-Oui... Jenny est en très mauvais état, elle n'arrête pas de vomir toute la journée... expliqua Cyrielle.
Julie sembla réfléchir pendant quelques instants, puis, après un long moment d'hésitation, elle dévoila son point de vue.
-Elle est enceinte... dit Julie avec un grand sourire.
-Arrête ton délire... ordonna Cyrielle en croisant les bras.
-Enceinte ?! Mais de qui ?!! demanda Hermione, véritablement interloquée par cette nouvelle.
Julie et Cyrielle dévisagèrent Hermionne comme si il s'agissait d'un extra-terrestre.
-Eh bah... D'Olivier... dit Julie en haussant les épaules.
-A moins qu'elle ne le trompe, ce qui m'étonnerait... avoua Cyrielle.
-JENNY ET OLIVIER SONT ENSEMBLE ?!! hurla Hermione.
-DUMBLEEEDDDOOOORRREEEEEE !!! hurla le fantôme en sortant de la soute à bagage totalement nu.
__
Léandre flanait sur le canapé du gigantesque salon de son manoir, il ne savait quoi faire dans cette immense maison. Il faisait nuit, il était environ une heure du matin, et Léandre n'arrivait pas à dormir. Il voyait passer devant des centaines d'elfes de maison. Certains lui proposaient parfois à boire, d'autre à manger. Mais cela ne servait à rien, le prince s'ennuyait. Et Wendy n'était pas là, puisqu'il lui avait donné son week-end. Il se leva et se dirigea vers la cuisine, où pleins d'elfes de maison préparaient le repas du lendemain. Léandre s'approcha d'un des nombreux frigo de la cuisine sous les yeux surpris des elfes de maison. Il fouilla encore et encore puis commença à s'énerver.
-C'est pas possible... IL N'Y A MÊME PAS DE COCA DANS CETTE FOUTUE BARAQUE ! hurla Léandre en donnant un coup de pied dans le frigo.
Un Elfe s'approcha de lui, tout tremblant.
-Nous... Euh... Nous vous en apportons immédiatement... dit l'Elfe, mal rassuré.
Léandre poussa un long soupire et s'empara finalement d'une bouteille d'eau.
-C'est bon... J'vais me contenter de ça... fit-il en levant la bouteille.
Puis il retourna dans le salon et alluma la télé, il n'y avait que des rediffusions de séries débiles à cette heure de la nuit. Il ferma donc le poste et monta les grands escaliers afin d'aller dans sa chambre. Il poussa la porte et eut la surprise de voir un Elfe de maison en train de mettre des draps propres sur son lit, en voyant Léandre, l'Elfe écarquilla les yeux et se mit à genoux.
-Je... Je... Je... begaya l'Elfe.
-Tu quoi ? demanda Léandre en posant sa bouteille d'eau sur une commode.
-Je... JE SUIS VRAIMENT DESOLE !! hurla l'Elfe. J'AI COMPLETEMENT OUBLIE DE METTRE LES DRAPS AVANT VOTRE ARRIVEE !!! J'AI FAIS TOUTES LES CHAMBRES DE LA MAISON SAUF LA VOTRE !!! EN SACHANT QU'IL N'Y AVAIT QUE VOUS... ARGH... JE SUIS VRAIMENT UN INCAPABLE...
Léandre regarda le petit Elfe ramper vers lui, l'Elfe lui attrapa la jambe.
-PARDONNEZ MOI !! PITIE !!! NE ME FRAPPEZ PAS !!! pleura l'Elfe.
Léandre haussa un sourcil, faisait-il si peur que ça pour qu'un Elfe le supplie de ne pas le frapper ? Léandre regarda l'Elfe attentivement, il possédait deux yeux noirs et globuleux, ses oreilles étaient semblables à celles de loups. Mais la chose qui se remarquait le plus dans le visage de l'Elfe était son nez, le petit être était doté d'un nez énorme, crochu et très longs. Comme si l'Elfe avait un croissant en pleins milieu du visage. Léandre afficha un grand sourire, et attrapa l'Elfe par les épaules afin de le soulever de terre. En voyant son visage si près du Prince, l'Elfe n'eut pas d'autre réaction que de...
-AAAAAAHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!
Crier.
-Mais ne gueule pas comme ça ! Je ne vais pas te frapper ! s'énerva Léandre en secouant l'Elfe de droite à gauche.
-.... Ah non ? fit l'Elfe par surprise, en redressant ses oreilles.
-Non... dit Léandre en posant l'Elfe sur le matelas de son propre lit.
L'Elfe regarda tout autour de lui, complètement paniqué.
-Vous... ne devriez pas... faire ça ! s'affola l'Elfe.
-Je fais ce que je veux... souffla Léandre en se jetant sur le lit, à côté de l'Elfe.
Léandre regarda longuement l'Elfe, assit à côté de lui, après quelques instants, Léandre pointa son doigts vers son nez.
-Tu es vraiment très laid toi... T'es vraiment l'Elfe le plus moche que j'aie jamais vu... avoua Léandre en affichant un regard dégoûté.
Il était vrai que le pauvre Elfe n'était pas très beau. A la grande surprise de Léandre, l'Elfe afficha un gigantesque sourire.
-Merçi... dit l'Elfe, qui semblait vraiment très reconnaissant.
-C'est pas un compliment... soupira Léandre en se plaquant sa main sur le visage.
-Ah bon... dit l'Elfe, visiblement déçu.
-Par contre... Tu as un nez vraiment très... Impressionnant... avoua Léandre en mettant une pichenette sur le nez de l'Elfe.
-Euh... C'est un compliment ou... Non ? demanda l'Elfe, un peu perdu.
-Je sais pas... Faut voir... Sinon, tu t'appelles comment ? demanda Léandre en changeant complètement de sujet.
L'Elfle ouvrit de grands yeux et entrelaça ses doigts.
-Euh... N°A0C8J... avoua l'Elfe.
-Quoi ?!! s'exclama Léandre. C'est ton prénom ?!!!
L'Elfe riva ses yeux vers le sol.
-Vous voyez... Lord Voldemort, a fait commander immédiatement après votre arrivée, une centaine d'Elfes pour s'occuper du manoir... On nous a donné des noms de Code, pour faciliter la tache.... expliqua l'Elfe.
-Et où tu vivais avant d'arriver içi ? demanda Léandre, intrigué.
-Euh... Bah... Je ne sais pas...
-Quoi ?!!! s'écria Léandre, estomaqué.
-Nous avons subi un lavage de cerveau afin de nous faire oublier notre ancienne identitée... avoua l'Elfe, visiblement triste.
La porte de la chambre du prince claqua violemment et un énorme Elfe se montra, il se dirigea vers le petit elfe aux yeux noirs et l'attrapa par le col.
-QUE FAIS-TU ICI A EMBETER LE PRINCE ?!! hurla le gros elfe sur le petit. Ne vous en faîtes pas Prince Jédusor, il ne vous importunera plus... dit le gros Elfe en emmenant le petit Elfe dehors.
Voyant le petit Elfe au grand nez suivre le gros Elfe, Léandre hésita quelques instants puis se leva du lit.
-Non ! s'écria Léandre.
-Pardon Prince ? demanda le gros Elfe.
-Je... Euh... Je souhaite que... N°... Euh... A0C8J... reste avec moi... ordonna Léandre en pointant son doigt sur l'Elfe en question.
L'Elfe au gigantesque nez écarquilla ses yeux bleus, quand au gros Elfe, il s'inclina puis sortit de la chambre. Le petit Elfe qui ne comprenait pas la réaction du prince tourna lentement ses yeux globuleux vers lui.
-Mais... Pourquoi avez-vous... commença l'Elfe, interloqué.
-T'es pas comme les autres toi... dit Léandre en s'avançant vers la fenêtre de sa chambre.
-Mais... Je ne suis qu'un Elfe ! s'écria le petit être qui ne comprenait rien à rien. Comme vous l'avez dit: Je suis laid, je suis quelqu'un de parfaitement insignifiant !
Léandre tourna sa tête vers l'Elfe et le regarda de haut en bas.
-Bon... Faut te trouver un nom à toi... dit Léandre avec un grand sourire.
L'Elfe écarquilla son regard noir.
-Un... Un nom ? Donné par le Prince ? Oh... Cela serait trop d'honneur... murmura l'Elfe en esquissant un léger sourire.
Léandre s'approcha de lui.
-Ouai... Vu la taille de ton pif, et ta tête toute déformée... Euh... Je vais t'appeler... Cyrano ! déclara Léandre en levant un doigt triomphant vers le ciel.
-Cy....ra...no... ? Mais c'est moche comme prénom !!! s'énerva l'Elfe.
-T'as pas le choix.... dit Léandre en croisant les bras. Et puis, Cyrano c'est toujours mieux que N°A0C8J...
L'Elfe baissa ses yeux sur le sol.
-C'est vrai... Bon bah... D'accord alors... dit l'Elfe. Je m'appelle Cyrano !
-Voilà ! C'est bien ! Tu as bien retenu ton prénom ! dit Léandre, fière d'avoir trouvé un prénom qui convenait aussi bien à l'Elfe.
Cyrano sauta sur le lit sur prince et se mit à faire des galipettes.
-Cyrano ! Cyrano ! Cyrano ! Oh ! Merçi Prince ! s'exclama Cyrano en sautant sur le matelas.
-Bon... C'est cool, mais moi j'commence à avoir sommeil là... dit Léandre en enlevant sa chemise et son pantalon.
Le Prince se glissa dans les couvertures, Cyrano descendit du lit. Léandre releva sa tête et regarda Cyrano s'en aller par la porte, il l'arrêta immédiatement.
-Tu fous quoi là ?! s'exclama Léandre.
-Bah... Je retourne aux cuisines... avoua Cyrano en haussant ses petites épaules.
Léandre explosa se rire.
-T'as pas compris ? Tu n'es plus obligé de faire ces corvées ! s'exclama Léandre en ouvrant en grand ses bras. Maintenant, tu es comme n'importe quel humain ! Tu ne vas plus travailler maintenant ! Tu vas juste passer du temps avec moi !
Cyrano referma la porte et s'inclina devant Léandre.
-Vous êtes trop bon Prince... dit Cyrano.
-De rien.... Bon, tu montes ? demanda Léandre en deposant sa main sur son matelas.
Cyrano écarquilla ses grands yeux noirs et sauta sur le lit afin d'enserrer le Prince dans ses bras.
-Oh Prince ! Comme vous êtes bon ! hurla Cyrano.
-Ne gueule pas ! s'énerva Léandre. Et puis arrêtes de me vouvoyer ! J'ai l'impression d'être un vieux grand père !

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