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Fic & Co.
31 octobre 2009

Chapitre 29 - Pauvres Dursley

Le train s'arrêta d'un coup sec, Cyrielle fut immédiatement réveillée. Julie, Hermione et même Dumbledore dormaient d'un sommeil profond. Cyrielle se leva, puis regarda par la fenêtre de la cabine. Le train venait de s'arrêter au beau milieu de la campagne, sur un chemin de fer qui séparait un champs de blés d'une forêt.Il faisait nuit noire ) l'extérieur, Cyrielle regarda sa montre à l'aide des lampes pourtant peu lumineuses de la cabine. Sa montre affichait 2h00 du matin. Cyrielle se hissa entre les bagages jusqu'à la sortie de la cabine. Le couloir était vide.

-C'est pas possible, il doit y avoir un problème avec le chauffeur... grogna Cyrielle en se dirigeant à pas préssés vers le compartiment du conducteur, se trouvant à l'avant du Poudlard Express.

Un bruit se fit entendre, elle s'arrêta puis leva ses yeux au plafond. Le plafond venait de craquer, et à plusieurs reprises. Comme si quelqu'un se trouvait sur le toit du wagon. Cyrielle coupa sa respiration, plusieurs voix venaient de se manifester.

-Félicitation Drago... Ton sort Doloris sur ce chauffeur à été jeté avec une réelle élégance... Tu as bien la classe de ton père ! chuchota une voix.

-Merci Regulus... Maintenant, il faut absolument retrouver cette saloperie de Black...

-Ne salie pas mon nom ! s'exclama Regulus.

Cyrielle écarquilla ses yeux, Drago avait pour seul objectif de la tuer, ce n'était pas pour rien si il voulait la faire passer pour l'assassin de Dumbledore.Trois mots traversèrent la porte de ses lèvres.

-Les filles, Dumbledore...

Cyrielle se précipita vers la cabine où se trouvaient ses amies. lorsqu'elle fit coulisser la porte, elle trouva le compartiment vide. Un sentiment de panique prit possession de l'esprit de Cyrielle.Même Dumbledore avait disparu.

-Pssst ! chuchota une voix.

Cyrielle se retourna puis regarda par la fenêtre. Julie et Hermione avaient eut le temps de partir du wagon et se trouvaient dans le champs avec tous les bagages. Cyrielle emjamba à son tour la fenêtre ouverte pour aller rejoindre Julie et Hermione dans le champs. Julie, qui observait le train depuis un bon moment, paniqua lorsqu'elle vit Regulus Black et Drago Malefoy passer le long du couloir du Poudlard Express. Lupin se jeta sur Cyrielle qui avançait tranquillement, sans se presser, vers ses amies.

-A terre ! cria Julie à Hermione qui se trouvait encore debout.

Les trois sorcières au sol, regardaient les deux Mangemorts chercher dans les différents compartiments. Cyrielle fronça sourdainement ses sourcils.

-Où est Dumbledore ? murmura Cyrielle, dont la voix s'étrangla.

Ni Julie, ni Hermione ne répondirent à Cyrielle, un cri venait de retentir et il venait de l'intérieur d'un des wagons.

-AAHHHHH !!!!

-DUMBLEDOOORRREEEEE !!!

Les trois sorcières virent Malefoy sortir en courant d'une cabine pour aller rejoindre Regulus dans une autre.

-Pourquoi tu gueules comme ça ? demanda Regulus en regardant Drago d'un air surprit.

-Je... J'ai... Dumbledore... bégaya Drago, blanchit par la peur.

-Quoi "Dumbledore" ? Tu as vu son fantome ? Qui est par ailleurs, revenu pour te hanter jusqu'à la fin de tes jours ? ricana Regulus.

Drago bougea sa tête de haut en bas, Regulus qui riait du blond quelques secondes plus tôt, s'arrêta nettement puis dévisagea Malefoy.

-Arrête un peu mon cousin ! Tu commences à me faire peur !

C'est à ce moment là qu'un fantome se dressa entre les deux hommes. Ce fantome était nu et ne cessait de crier son nom.

-DUMBLEDOOORRE ! DUMBLEDOOORE !!!

Les deux Mangemorts regardèrent Dumbledore de haut en bas. Drago tomba violemment sur le sol, il venait de perdre connaissance. Regulus, quand à lui, regardait le fantome avec peur, il avait fait souffrir Dumbledore avant sa mort, il l'avait privé de nourriture et l'avait enchainé dans cette horrible cellule à l'aide des autres Mangemorts.

-PARTEEEZZZZ !!! DUMBLEEDDOOORRREEE !!!! PARRTTTEEEZZ !!! hurla le fantome qui jeta un coup d'oeil aux trois sorcières toujours cachées dans le champs, Dumbledore n'en avait visiblement pas fini avec Regulus.

Les trois jeunes femmes attrapèrent leurs bagages. En se levant, Hermione regarda au loin et apperçut une ville. Les sorcières, qui couraient à bout de souffle se regardèrent.

-On trouvera bien un sorcier qui... nous prêtera... sa cheminée... pour passer... un message... réussit à dire Hermione, essouflée.

 

.

 

 

Jenny faisait plusieurs allez retours dans la grande chambre de Sirius Black, qui était habituellement occupée par Remus. Sur la table reposait un test de grossesse. Jenny ne le quittait pas des yeux. Elle avait peur, très peur. N'aurait-elle pas du arrêter ses calins avec Olivier pendant ces derniers jours ? Quelle angoisse, Jenny avait été obligée d'aller chercher ce test dans une boutique moldue. La vendeuse, en passant le test à la caisse avait esquissé un sourire. Mlle Reinette tremblait de tout son long, et si jamais… le test s’avérait positif ? Que ferait-elle ? Que dirait-elle à Olivier ? Elle ne l’avait même pas mis au courant ! Jenny s’empara alors vivement du test. Sur le bâtonnet se trouvait un petit trait bleu. Jenny écarquilla ses yeux, était-ce bien possible. C’est alors que la porte de la chambre s’ouvrit d’un seul coup.

-Jenny, il semblerait que Tonks ait trouvé un moyen pour…

Olivier s’arrêta dans sa phrase, ses yeux venait de se déposer directement sur le test que tenait Jenny dans ses mains. Il entrouvrit ses lèvres et s’approcha doucement de sa bien-aimée. Jenny, complètement paniquée, regarda Olivier lui prendre le test des mains. Elle chercha alors une justification.

-C’est… C’est…

Malgré ses efforts, les mots ne sortaient pas, et Olivier continuait de contempler le test sous tous ses angles. Il poussa alors un long soupire, ce qui fit suer Jenny, elle détestait quand Olivier soupirait.

-Tu es… enceinte ? demanda Olivier avec peine en soulevant le test de grossesse.

Jenny était rouge, de honte ? Non, de peur. Elle hésita à répondre, mais lâcha finalement le morceau. Et éclata.

-Oui… Mais… Et puis merde ! C’est de ta faute après tout ! Monsieur n’a jamais de capote ! Alors forcément, il y a des risques ! Oui, forcément ! Et comme je n’avais plus de pilules, je l’ai fait, parce que j’en avais envie ! Regarde où cela nous mène quand nous oublions de foutre un satané préservatif ! hurla Jenny sur le pauvre Olivier qui ne disait rien et restait impassible. Et puis merde… finit par dire Jenny en se dirigeant vers la porte de la chambre. Je file chez le gynéco pour me faire enlever ce rejeton du ventre que tu ne voudras, de toute façon, pas accepter…

En entendant ces mots, Olivier attrapa la manche de Jenny et la fit faire volte-face. Reinette avait les larmes aux bords des yeux, elle s’en voulait, elle n’avait pas assez fait attention et voilà la présent la galère dans laquelle elle se trouvait. Et pourtant, tout au fond d’elle, Jenny savait bien qu’elle en avait envie de cet enfant. Surtout un enfant d’Olivier, qui avait été pour elle, son seul et unique amour.

-Qu’ai-je dit de si grave pour que tu te mettes dans un état de rage ?… demanda Olivier en affichant un sourire doux et rassurant le long de ses lèvres.

Le pauvre Dubois n’avait que demandé à Jenny si elle était réellement enceinte, il n’avait manifester aucune autre réaction par la suite, puisque Jenny était rentrée dans une colère noire. Olivier prit Jenny par la main et l’amena jusqu’au lit ou Lupin dormait afin de s’y asseoir. Le joueur de Quidditch encra son regard vert dans celui de Jenny.

-Tu en penses quoi ?… demanda Olivier en déposant ses deux mains sur les épaules de Jenny.

-Ce que j’en pense ? C’est ton avis que je veux savoir Olivier !… s’écria une nouvelle fois Jenny.

Olivier fronça ses sourcils noirs.

-Ne cries pas par pitié… Il semblerait que nous soyons tous les deux impliqués dans cette affaire non ? Pour ma part… commença Olivier avant de mettre sa phrase en suspend, il venait de remarquer le regard que lui portait Jenny, il s’agissait d’un regard inquiet, et pourtant si amoureux, celui d’une future mère visiblement.

Il poussa un petit rire et écrasa ses lèvres contre celles de Jenny qui, surprise par ce geste, se repoussa.

-Olivier ! Merde ! Essaye d’être sérieux au moins une fois dans ta vie !… s’énerva Jenny.

-Mais je suis sérieux… Je veux juste savoir si tu le veux cet enfant ?… demanda Olivier en tournant sa tête sur le côté.

Jenny ne répondit pas tout de suite et riva son regard sur les couvertures du lit. Un enfant, cela était beaucoup trop de chose à la fois. Un enfant, il faut s’en occuper, le nourrir, le laver, l’aimer… Elle était déjà passée par toutes ces étapes, elle avait élevé Cody comme son fils, d’ailleurs, elle le considérait comme son fils, et se sentait mal vis-à-vis de lui.

-Mais… Et Cody… se murmura Jenny à elle-même.

Olivier apporta sa main au menton de Jenny et lui souleva le visage.

-Je suis persuadé que Cody serait enchanté d’apprendre en revenant, qu’il va être bientôt grand-frère… chuchota Olivier avant d’embrasser une nouvelle fois Reinette.

Jenny n’en croyait pas ses oreilles.

-Tu… Tu veux de cet enfant ?!… s’exclama Jenny en pointant son ventre.

Olivier afficha un plus grand sourire encore et se leva en emportant Jenny.

-C’est un peu vexant, d’entendre ça de la femme que l’on aime… ajouta Olivier en se levant.

-Mais tu es fou ! Olivier merde ! Tu sais ce que cela représente un enfant ?!… continua Jenny. Moi… Enfin…

-Tu t’es enfuie de l’école… Pour faire quoi ? Pour t’occuper d’un enfant que tu as retrouvé dans une maison en feu… C’est admirable, vraiment… Je suis sûre que tu seras une mère parfaite… dit Olivier en prenant Jenny par la taille.

Jenny se sentait mal à l’aise, très mal à l’aise. Elle n’avait pas vraiment trouvé Cody dans une maison en feu. Elle avait enlevé l’héritier de Voldemort, puis mit le feu à cette maison. Elle ne voulait tout simplement pas d’un autre faiseur d’horreur sur cette terre. Et puis, au lieu de le confier à un orphelinat, elle le prit sous son aile, et lui apprit les choses essentielles de la vie. Mais tout cela, Olivier ne le savait pas. D’ailleurs, personne n’était au courant.

-Tu es sûr… de vouloir cet enfant… avec moi ?… demanda Jenny, bouleversée par les mots d’Olivier.

-Hmm… Je ne sais… Tu crois que je devrais plutôt demander à Mme Weasley de devenir la mère de mes enfants ?… ricana Olivier.

Jenny éclata de rire puis sauta dans les bras d’Olivier. Mais les deux futurs parents s’arrêtèrent dans leur joie en entendant un horrible cri venir du salon de la maison Black. Olivier sortit en vitesse de la chambre suivit de Jenny, c’est alors que le portait de Mme Black se mit à parler, ou plutôt, à hurler.

-C’est la punk ! Quelle honte ! Oh mais quelle honte !… hurla Mme Black.

-REEEMMMUUUSSSSS !!!!… hurla Tonks du bas.

-Gné gné gné ! Son ventre va explosé ! Son ventre va exploser !… continua Mme Black.

-Ta gueule la vieille !… s’énerva Jenny en courant vers le salon avec Olivier.

Tonks se trouvait allongée sur le canapé, elle était seule, tout le monde était visiblement partit. Nymphadora haletait en se tordant de douleur. Jenny posa ses yeux sur l’entrejambe de Tonks… elle était trempée !

-Oh mon dieu !… s’exclama Jenny en accourant vers Tonks qui hurlait à présent de douleur.

-Quoi ? Qu’est-ce que tu as Tonks ?… demanda Olivier, qui ne comprenait rien au comportement étrange de son amie.

Tonks s’arrêta de crier, un gros silence se fit, Jenny et Nymphadora lancèrent un regard noir à Olivier qui ne comprenait toujours pas la situation.

-Je perds les os… dit calmement Tonks.

-Et ? Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire ?… demanda Olivier.

-ELLE EST EN TRAIN D’ACCOUCHER DANS LE SALON ESPECE D’IMBECILE !… s’égosilla Jenny en aidant Tonks à se lever.

Olivier paniqua à son tours et aida Tonks à se lever.

-Qu’est-ce que je fais ?!!! Qu’est-ce que je dois faire ?!!!… s’exclama Olivier.

-Préviens Remus… essaya de dire Tonks en se tordant, les mains sur son ventre rond. Il est partit… Au marché du coins… Pour… Pour… OUAH!!!

-Bon… Dépêche-toi de le trouver !… dit Jenny. Moi, j’emmène Tonks à St Mangouste…

 

 

.

 

Aïleen se trouvait dans le métro londonien en compagnie de Shiva, Louis et Dimitri, ils avaient tous quatre reçu une invitation afin d’aller chez Jack, qui habitait en plein centre de Londres. La petite Ghordany regardait les différentes personnes se trouvant dans le compartiment, qui était plus que bondé. Il y avait une grosse dame toute vêtue de rose avec un petit chien dans les bras. Le jeune Sama la regardait aussi, cette bonne femme. Dimitri se pencha sur l’oreille d’Aïleen.

-Tu trouves pas qu’elle ressemble à la grosse dame du tableau ?… ricana Dimitri.

Aïleen rougit puis fronça ses sourcils. La grosse dame du train les regarda un à un et pointa étrangement son doigt vers Louis Londubat.

-Toi… Oui, toi… Je vois bien que tu te moques de moi… fit la grosse dame en se levant, toujours son petit caniche entre ses bras.

-Mais… Mais pas du tout madame !… se défendit Louis en écarquillant ses yeux.

-Qu’est-ce qui te dérange chez moi ?!! Tu me trouves laide ?

-Mais non ! Je n’ai rien dit de tout cela !…

Derrière la grosse dame, Dimitri s’amusait à faire d’horribles grimaces au pauvre Louis. Aïleen se sentait vraiment très gênée et se leva pour prendre la défense de Louis.

-Non madame, il ne vous a pas regardé !… le défendit Aïleen en s’interposant entre Louis et la grosse dame.

-Non… fit Shiva d’une voix froide. Toutes les moqueries que vous avez entendues viennent du jeune homme derrière vous…

Dimitri écarquilla ses yeux et lança un regard meurtrier à Shiva qui croisa ses bras avec un air triomphant collé sur le visage. La grosse dame s’approcha de Dimitri, le dévisagea de haut en bas puis plongea sa main dans sa poche. Et… Subitement, une baguette apparue à la main de la grosse dame qui la pointa sur Dimitri. Shiva et Louis se levèrent, Aïleen attrapa Dimitri par la manche puis tous les quatre se mirent à courir vers le wagon suivant.

-C’est pas possible ! Tu nous fous encore dans la merde !… s’écria Shiva en se hissant parmi les passagers.

-Comment aurais-je pu savoir qu’il s’agissait d’une sorcière ?!… s’énerva Dimitri.

-Maintenant, nous sommes condamnés à rester collé à toutes ses personnes… sanglota Louis, qui se trouvait entre un grand type chauve avec ses écouteurs sur les oreilles et un petit homme moustachu lisant un journal.

-Je me sens mal… Vraiment, je pense que l’on devrait retourner dans cette cabine et s’excuser auprès de la dame… suggéra Aïleen, le regard tourné vers la vitre de l’autre cabine.

Shiva regarda Aïleen sans rien dire puis afficha une grimace.

-Si quelqu’un doit s’excuser auprès de cette femme, ce n’est ni toi, ni moi, ni Louis mais Dimitri !… s’énerva Shiva.

-Plutôt mourir que de risquer ma peau à aller lui dire pardon !… s’écria Dimitri en tapant du pied.

Louis qui guettait l’autre cabine depuis un bon bout de temps, vit soudainement la porte s’ouvrir.

-Punaise ! Elle arrive ! Oh mon dieu… Oh mon dieu… Que devons-nous faire ?!!!… paniqua Louis en baissant son crâne afin de se cacher du regard de la grosse dame.

-Je ne sais pas… Je commence à avoir peur… avoua Aïleen qui semblait trembler. Dimitri vient de défier une sorcière d’expérience… Et nous ne sommes qu’en première année ! Ohh… termina Aïleen en posant son crâne contre l’épaule de Louis, complètement désespérée.

Shiva et Louis posèrent leurs mains qui se voulaient réconfortantes sur les épaules d’Aïleen, ce qui la rassura un peu. Shiva se retourna vers Dimitri et fronça ses deux sourcils noirs.

-Bon Dimitri, fini de jouer… Tu vas aller lui demander pardon… Compris ? Tu veux vraiment faire pleurer Aïleen ?!!… dit Shiva en pointant son doigts sur les yeux mouillants d’Aïleen.

Dimitri regarda le regard d’Aïleen qui était rempli de peur.

-Ok… céda Dimitri, qui leva un doigt menaçant. Mais c’est bien pour Aïleen que je le fais…

Puis le petit Sama s’engouffra dans la foule pour retourner dans l’autre compartiment. Aïleen afficha un grand sourire, Dimitri pouvait se montrer si gentil quand il le voulait. Et puis… trente minutes se passèrent, Shiva, Aïleen et Louis attendaient toujours Dimitri, peu à peu, les gens étaient sorti du wagon à différente station. Le compartiment était presque vide à présent. Et les trois amis attendaient sur différentes banquettes. Louis, prenant son courage à deux mains, se dirigea vers l’autre wagon. Dix minutes se passèrent avant que Louis ne revienne devant les deux sorcières, les yeux écarquillés et la mine blanche.

-Alors ?… demanda Shiva.

-Où est Dimitri ?… demanda Aïleen.

Une grimace se dessina sur le visage de Londubat qui glissa sa main dans la poche de son gros manteau. Louis en ressorti un énorme crapaud. Aïleen et Shiva firent de drôle de tête.

-Tu as ramené Trevors ?… demanda Aïleen en esquissant un sourire.

Shiva examina attentivement le crapaud, le prit dans ses mains, puis écarquilla ses yeux.

-Ce n’est… Ce n’est… Ce n’est pas Trevors Aïleen… bégaya Shiva.

Aïleen haussa un sourcil puis reposa encore une fois son regard sur le crapaud. Après quelque seconde, Aïleen prit conscience de la gravité de la chose.

-Haaannnn … fit Aïleen, la bouche ouverte, complètement terrifiée par cette horrible découverte.

-C’est Dimitri… dit Louis, la voix étranglée.

Le crapaud fit plusieurs croissements devant les mines accablées de ses amis. Shiva leva sa tête vers le plan des stations de métro.

-Nous descendons à la prochaine station de métro… dit Shiva.

-Shiva ! Nous devons d’abord résoudre le problème de Dimitri !… s’écria Aïleen.

Louis eut alors le visage illuminé, un sourire se dessina sur ses lèvres.

-Peut-être qu’un des parents de Jack saura y remédier !… s’exclama Louis.

Aïleen et Shiva écarquillèrent leurs grands yeux noirs.

-Mais tu as raison Louis !… s’exclama Aïleen, toute enjouée. Madame et Monsieur Williams sauront certainement y remédier !

-Bravo Louis… Vraiment… J’étais prête à emmener Dimitri dans un restaurant afin de nous débarrasser de lui… ricana Shiva en défiant le crapaud du regard.

Le crapaud sauta sur la robe bleue d’Aïleen qui prit le crapaud entre ses mains.

-Ne t’inquiète pas Dimitri… le rassura Aïleen. Nous allons vite te redonner ta forme humaine…

.

Wendy poussa sa sœur jusqu’au balcon de sa chambre, plus le fauteuil d’Elizabeth avançait et plus Lizzie pouvait apercevoir l’immense ciel bleu parsemé de quelques nuages. Wendy arrêta le fauteuil devant la palissade

-Je te laisse là ?… demanda Wendy.

-Oui, merci beaucoup… dit Lizzie avec un doux sourire.

Lizzie regarda sa tendre sœur sortir de sa chambre puis tourna sa tête et baissa ses yeux sur son livre. Elle avait du mal à rester concentrée sur son roman car elle regardait en même temps le ciel et les passants dans la rue du bas, bien qu’ils soient peu nombreux. Un quart d’heure se passa sans que rien ne se passe, alors que Lizzie attaquait le chapitre 30 de son livre, elle entendit un énorme bruit en dessous de son balcon. Elle fit rouler son fauteuil jusqu’à l’extrémité de la palissade et pencha sa tête, là, elle vit un homme en long manteau noir en train de donner plusieurs coups de pieds sur une énorme moto.

-ALLEZ… DEMARRE… ME LÂCHE PAS MAINTENANT !!!… hurla l’homme en rouant de coups sa pauvre moto.

L’homme à la moto était grand, mal rasé et possédait de longs cheveux noirs. Cet homme n’était nul autre que Sirius Black. Black qui s’énervait comme un fou entendit subitement un ricanement provenant du haut, il leva sa tête vers le balcon et aperçut Elizabeth, éclatée de rire. Il fut immédiatement frappé par sa grande beauté. La bonde aux yeux verts s’arrêta de rire en rencontrant le regard de Sirius.

-Cela vous fait rire ?… demanda Sirius, amusé par Elizabeth.

-Euh… commença Lizzie, hésitante et intimidée par Balck. Je… ne… voulais pas…

-Ne vous en faîtes pas, d’habitude c’est moi qui me moque des autres… avoua Sirius avec un grand sourire. Alors pour changer un peu…

Le rire d’Elizabeth résonna encore une fois dans la rue.

-Votre moto est en panne ? Demanda Elizabeth en se penchant sur son fauteuil afin de mieux voir le visage de Sirius.

Mais par malheur, Elizabeth tomba de son fauteuil et poussa un horrible cri, sa cheville venait de se cogner contre le sol du balcon. Sirius, paniqué et inquiet de la soudaine disparition de Lizzie transplana sur le balcon, oubliant qu’Elizabeth était peut-être d’origine moldue. Une fois sur le balcon, Sirius vit Elizabeth étalée de tout son long sur le sol, Lizzie écarquilla ses yeux en voyant Sirius à ses côtés. Black déposa son regard sur le fauteuil et aida la jeune fille à s’asseoir dessus.

-Vous êtes… un… commença Lizzie, surprise.

-Et merde !… s’exclama Sirius en réalisant enfin sa bêtise. Mais quel con de vouloir aider des moldus à l’aide de la magie !!… hurla Sirius sur le balcon.

-Sorcier ?… termina Lizzie avec un grand sourire.

Sirius tourna son visage vers Elizabeth, il s’arrêta de respirer pendant plusieurs secondes. Il ne savait pas quoi faire face à cette jeune femme, heureusement, Lizzie sortit de sa poche sa baguette. Sirius afficha une expression rassurée puis poussa un long soupire de soulagement. Lizzie haussa un sourcil puis scruta le visage de Sirius, l’homme avait les traits marqués mais gardait tout de même une beauté mystérieuse qui lui donnait un certain charme.

-Vous êtes sorcière alors ? Demanda Sirius afin de se rassurer.

-Oui, mais je ne pratique pas la magie, je ne l’ai jamais apprise non plus… avoua Elizabeth.

-Mais… pourquoi ?… demanda Sirius d’une voix douce.

-Pendant 18 ans, un précepteur est venu me donner des cours de magie au manoir, mais il ne m’a jamais apprit à me servir d’une baguette… expliqua Lizzie avec une mine triste.

-C’est ridicule !… s’écria Sirius.

-Mes parents me croient incapable à cause de mon handicap… dit-elle en désignant ses jambes du regard.

Un silence s’installa entre Sirius et Elizabeth pendant quelques secondes.

-Je suis vraiment impolie !… s’exclama Lizzie. Je m’appelle Elizabeth de Calt ! Et vous ?

Sirius esquissa un sourire.

-Je m’appelle Sir…

Il s’arrêta de parler, il venait de réaliser qu’il était déclarer mort depuis plus de trois ans. Il ne pouvait donc pas lui avouer son nom. Surtout le célèbre nom de Sirius Black.

-Sir ?… l’interrogea Lizzie, intriguée.

-Sir… Sir… euh…

Il s’arrêta un moment puis posa son regard sur le livre qu’Elizabeth avait laissé par terre en tombant, et lu le nom d’ « Oscar Wilde ».

-Sir Oscar… White !… s’écria Sirius en levant son doigt vers le ciel bleu.

-Oh ! Vous avez un titre de noblesse ?!… s’exclama Lizzie. Il vous a été donné par le Lord ?

-Le Lord ?… demanda Sirius qui ne comprenait rien.

-Eh bien oui ! Le Lord Voldemort ! S’exclama Lizzie avec un grand sourire.

Sirius effaça le sourire amusé qui était jusqu’à présent plaqué sur son visage. En voyant la réaction de Sirius, Elizabeth baissa son regard sur le sol, elle se trouvait très mal à l’aise.

-Je vois, vous ne faîtes pas parti des Mangemorts… constata Lizzie en affichant un sourire gêné.

-Non, mais vous, vous en faîtes parti visiblement… dit Sirius en croisant ses bras.

Lizzie hésita à répondre, puis voyant l’expression déçue de Sirius, elle déballa tout son sac.

-Mes parents et ma sœur cadette le sont… mais je les actes du Lord sont… commença Lizzie avant d’hésiter à continuer sa phrase.

-Sont ?… demanda Sirius en suspend.

-Répugnants !… lâcha enfin Elizabeth. On en peut juger quelqu’un à cause de son sang !

Sirius retrouva son sourire, il approcha alors son visage tout près de celui d’Elizabeth.

-Vous remontez dans mon estime, belle demoiselle… ricana Sirius en examinant les tâches de rousseur de la belle Lizzie.

Alors que leurs visages se rapprochaient peu à peu, plusieurs voix se mirent à retentirent dans le hall du manoir. Les visages de Sirius et Lizzie s’écartèrent. Elizabeth avait le visage aussi rouge qu’une tomate, jamais elle n’aurait imaginé vouloir embrasser un homme après moins de vingt minutes de conversation. Il était sur que Sirius exerçait sur elle un incroyable pouvoir de séduction.

-Excusez-moi… finit par dire Lizzie. Ce n’est pas dans mes habitudes de…

- « Vouloir embrasser un inconnu » ?… suggéra Sirius. Ne vous en faîtes pas… moi non plus…

Lizzie entendit soudainement les voix de sa mère et Anastasie, elles venaient certainement d’arriver. Elizabeth, bien que gênée par cette situation, prit son courage à deux mains et posa à Sirius une question très importante à ses yeux.

-Vous reviendrez ?… demanda Lizzie, honteuse de poser ce genre de question à un inconnu.

Sirius resta sans rien dire pendant plusieurs secondes, puis finalement, afficha son plus beau sourire.

-Cela serait avec plaisir… dit Sirius en prenant la main d’Elizabeth dans la sienne.

La fille de Mangemort et le ressuscité levèrent leurs têtes lorsqu’ils entendirent quelqu’un grimper les marches du gigantesque escalier. Sirius transplana immédiatement afin de se retrouver à côté de sa moto. Il l’enfourcha et la satanée bécane démarra enfin.

-Au revoir Oscar… s’exclama Elizabeth en voyant Sirius en train de démarrer sa moto.

Sirius leva la tête et envoya un baiser du bout des lèvres à Lizzie qui fondait sous le charme de Black. Alors que Sirius s’enfonçait dans la ville, la porte de la chambre d’Elizabeth claqua, et sa sœur cadette entra. Il s’agissait d’Anastasie, elle était grande, rousse, avec deux grands yeux noirs cachés par des lunettes de soleil.

-Bon… Elizabeth… Où es-tu ?… demanda Anastasie en inspectant les alentours de la chambre.

-Sur le balcon… dit Elizabeth sans détourner sa tête vers sa sœur.

Anastasie se dirigea sur la terrasse et regarda sa sœur pendant quelques instants avant de s’écrier d’une voix aigue.

-Hiiie ! Elizabeth ! Ta robe est vraiment sale !… s’écria Anastasie en pointant son doigt sur la robe verte de Lizzie.

Elizabeth baissa son regard sur sa robe, elle avait été tâchée lorsqu’elle était tombée de son fauteuil.

-Et en plus, je dois dire que ta robe est vraiment démodée !… s’exclama Anastasie.

-Tu es dans ma chambre pour me faire des reproches ou bien pour me dire bonjour ?

En entendant les paroles de Lizzie, Anastasie se pencha sur elle pour lui déposer un baiser sur le crâne.

-Tu as dit bonjour à Wendy ?… demanda Elizabteh.

-Cette souillon ?!!… s’écria Anastasie. Il est hors de question que je parle à une simple suivante ! J’ai une image à préserver ! Mannequin est un boulot très difficile…

Lizzie poussa un ricanement, ce qui sembla surprendre Anastasie.

-Pourquoi tu rigoles ?… demanda Anastasie, surprise.

-Car la souillon qui est ta sœur et que tu sembles mépriser au plus haut point, vient d’entrer dans la cour du Prince… expliqua Elizabeth, explosée de rire.

Anastasie se figea de tout son long.

-LE PRINCE JEDUSOR ?!!… hurla Anastasie. LE FILS DU LORD ?!!!

-Oui, Voldemort n’a pas cent mille enfants… dit Elizabeth en faisant rouler son fauteuil jusqu’à sa coiffeuse, puis contempla son visage dans le miroir pendant quelques secondes, elle se demandait si ce fameux Oscar l’avait trouvée jolie ou pas, mais il semblait bien qu’elle lui fasse de l’effet, vu qu’il avait essayé de l’embrasser.

-Elle est donc entré dans la cour du Prince… songea Anastasie.

-Oui… Et il parait qu’ils ne sont pas plus de 4 à en faire parti… rajouta Lizzie en attrapant sa brosse à cheveux.

-Elle a certainement du lui faire des avances pour obtenir une place dans sa cour… Wendy n’a aucune qualité à part peut-être qu’elle est assez mignonne… Mais elle est incapable de lancer un sortilège convenablement, heureusement que nos parents l’ont retirée de Poudlard après sa deuxième année !… lâcha Anastasie, visiblement rongée par la jalousie envers sa sœur.

Elizabeth ne releva pas les insultes qu’Anastasie venait de lâcher au sujet de Wendy. Lorsque sa sœur s’en alla de la chambre, Lizzie commença à songer un peu plus fort à Oscar. Dés qu’elle fermait ses paupières, un seul visage lui venait en tête, celui d’Oscar White. Où plutôt celui de Sirius Black. Allait-il revenir ? Oh, elle l’espérait vraiment, car cet homme n’était pas tout à fait comme les autres.

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